bannieres

         

          

     

Dimanche, Betty et moi, regardions Catherine se préparer………..Parka d’hiver, polaire, chaussures de montagne, dehors il fait encore nuit !!!!! Nous étions contentes toutes les deux, on pensait partir en expo, et là, je regarde Betty et lui dit :
- Mais ou sont passé nos brushings, craies et laque…..Ha là non, non, non, et non pas question de nous présenter de cette façon là, devant un juge….. Aurait-elle oublié comment nous toiletter pour partir en expo, non mais ho !!!!!!!
- Pfff, de la façon dont elle est habillée elle aura surement l’air plus ridicule que nous……
Ensuite le cauchemar continue voilà que maintenant on nous met des colliers fluos munis d’une cloche….saurait elle encore faire la différence entre un chien et une vache, non on ne bougera pas…. Mais après plusieurs tentatives de la part de Catherine, nous cédons.
Nous voilà partis direction le sud, deux heures de route nous attendait, on en profite pour finir notre nuit, en nous demandant toujours ce qui nous attend.
Ca y est, nous voilà enfin arrivé à destination, voilà que maintenant on nous met une laisse d’au moins 5 mètres de long, pas un bout de moquette, ni juge, ni ring à l’horizon, rien que de la boue. Ou sommes-nous ? Que ce passe-t-il? Le monde des « z’humains » serait il devenu fou !!!! On commence réellement à se poser des questions…..
On avance doucement, les hommes on l’air heureux, les chiens aboient, en plus de tout ça il y à de drôles d’odeurs, bizarre…. Catherine se décide à nous promener et nous dit « cherchez la bête ! » La bête ?! Un chat peut être ? On va bien se marrer. On continue notre chemin et là, on nous lâche dans un immense parc rempli de broussailles, c’était beau, nous on aime ça. On fait notre vie, mais on nous encourage à chercher, nous on veut bien chercher, mais pour trouver quoi, une friandise ! Chic alors. Impatiente de goûter ce mets je fais mine de renifler, pas de chat ni de friandise dans l’air, mais plutôt une odeur assez forte et suspecte tout de même. Pour lui faire plaisir, je rentre dans les fourrés. Betty me suit de loin, et m’interpelle : « J’ai flairé une entourloupe, alors fait attention ! » Je suis sur mes gardes on est jamais trop prudent !! Comme j’ai confiance en Catherine, je poursuis mon chemin et là le choc, je me retrouve nez à nez avec deux bêtes énormes, grise et marron. Là ni une ni deux, je fais demi-tour, je cours vers Catherine, elle rigole et m’encourage, me rassure et me dit : « Allez, Fripouille, on y va toutes les deux », elle se met à courir après les bêtes (même que les bêtes, elles ont peur de ma patronne). J’en reviens pas, je lui dit :  « reviens ce ne sont pas des chats ! », et là vous savez ce qu’elle me réponds : « Non ce sont des sangliers », je me dis, qu’est ce qu’elle est courageuse.
Je ne peux pas la laisser toute seule, alors je me met à courir avec elle et j’aboie et m’exclame : « Et tu as vu Catherine, les gros, y « z’ont » peur de moi. » Je jubile, ils partent se cacher dans les fourrés, trop fière de moi je continue à aboyer. Du coup Betty vient voir, elle aboie aussi, d’un coup les deux gros se retournent et font mine de nous charger, j’vous raconte pas, la Betty elle remonte le talus à toute allure, (j’ai faillis avoir peur). Catherine sourit, je me détend et continue à courir après ces grosses bêtes.
Après une demi heure de course, Catherine nous rappelle, j’avoue que nous sommes un peu fatiguées….(surtout ma patronne). Chose rare on obéit presque tout de suite.
De retour vers elle, mon regard est attiré vers une marre bien boueuse, j’y fonce dedans, me roule, une vraie p’tite merveille pour mon teint (trop blanc, à mon goût), de toute façon Catherine ne dira rien, vu qu’elle à oublié de nous toiletter. Je me retourne vers elle, lui sourit, elle arrête de rire, la mâchoire lui tombe, plus aucun mots ne sortent de sa bouche, mais je continue c’est le pied……..Plein de « z’humains » se sont mis à applaudir et à rire, je suis fière de moi.
C’est la fin de la journée, je suis triste, on doit rentrer chez nous.
Super cette journée, j’ai hâte d’y retourner, car les  « z’hommes » au moins, ils sont cools dans la nature, zéro stress !!!!!!   Le broussaillage, moi j’adore.


                         Asta la Vista

     

                                                                             


Copyright "Du vallon des aures"-élevage de Westie

ou West Highland white terrier

 

 

 


 

 



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